Lexique de la robotique
Ce lexique de la robotique présente quelques termes spécifiques que vous rencontrerez au cours de vos lectures sur le site HumaRobotics. Plus précisément, ces termes sont en lien avec l’automatisation et la robotique collaborative en milieu industriel.
Un automate est un dispositif se comportant de manière automatique, c’est-à-dire sans l’intervention d’un humain. Les mécanismes de l’automate obéissent à un programme préétabli.
- Automate versus Robot
Un robot est un automate doté de capteurs et d’effecteurs lui donnant une capacité d’adaptation et de déplacement proche de l’autonomie. Un robot est un agent physique réalisant des tâches dans l’environnement dans lequel il évolue. Les robots ont des capteurs qui recueillent des informations de l’environnement dans lesquels ils évoluent, influençant l’activité des organes moteurs.
C’est la partie du robot qui sert de référence pour le robot. La base reste immobile dans le référentiel du robot. Les mouvements du robot sont calculés par rapport à sa base. Dans le référentiel terrestre, la base du robot peut être fixe ou mobile.
Le bras robotique est une partie qui compose le robot. Il peut aussi constituer le robot à lui-seul. Le bras robotique se compose d’éléments fixes reliés entre eux par des moteurs permettant la rotation ou la translation. Un bras robotique apporte de la flexibilité et de la dextérité à son utilisateur: le bras peut se mouvoir pour atteindre les endroits désirés. A titre d’exemple, les robots collaboratifs Doosan Robotics sont des bras robotiques 6 axes.
A l’extrémité du bras robotique, se place le préhenseur. Le bras robotique fonctionne généralement par programmation ou par apprentissage si le robot possède cette fonction.
Cage de sécurité / Cage de protection
La cage de sécurité ou cage de protection permet d’instaurer une barrière physique entre les robots non collaboratifs et les humains. C’est une enceinte fermée qui garantit une protection physique entre le robot et les opérateurs.
Il s’agit de la charge maximale que peut porter le robot sans dégrader la répétabilité et les performances dynamiques. Par exemple,bras replié ou tendu le robot collaboratif H2515 du fabricant coréen Doosan Robotics a une charge utile de 25 Kg
Le mot « cobot » est la contraction des mots « robot » et « coopératif ». Le terme « cobot » a été inventé à la fin des années 90 par deux chercheurs américains, Michael Peshkin et Edward Colgate, pour l’industrie automobile, afin d’encourager la collaboration entre machines et humains. Le cobot désigne une catégorie de robot conçu pour une interaction directe avec un opérateur humain, dans un espace de travail partagé.
Le “cobot” aussi appelé “robot collaboratif” se caractérise par :
- Sa simplicité de programmation
- Sa flexibilité et sa capacité à changer rapidement de tâches selon les besoins de l’entreprise
- Sa sécurité. Le cobot dispose d’une sécurité intrinsèque basée sur son design qui lui permet de travailler avec l’homme sur un même espace de travail, sans cage de protection.
La cobotique – ou robotique collaborative – associe homme et machine en bonne intelligence: elle décharge l’opérateur des tâches les plus complexes ou laborieuses au profit de tâches à plus forte valeur ajoutée. HumaRobotics assure la distribution exclusive des cobots Doosan Robotics sur le marché français.
- Lecture conseillée : Les 7 bonnes raisons d’opter pour un cobot
Le controller aussi appelé « baie robot », est le cerveau du robot : il permet de contrôler le robot.
Les degrés de liberté d’un robot sont des axes associés à un actionneur (moteur). Le nombre de degrés de liberté est un paramètre important dans la description d’un robot: il détermine les mouvements possibles du robot. Un robot avec 2 axes peut bouger sur un plan fixe. Un robot avec 3 axes peut bouger dans l’espace. A titre d’exemple, les robots collaboratifs Doosan Robotics sont composés de 6 degrés de libertés ou 6 articulations ou 6 axes.
En robotique, l’exosquelette désigne des structures mécaniques, biomécaniques ou motorisées qui sont souvent utilisées pour remplir un rôle d’assistance à l’effort physique humain. L’exosquelette est notamment utilisé dans l’armée, dans des cadres de travail qui demandent de lourds efforts physiques ou encore pour soutenir des personnes handicapées.
Pour rester compétitives et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, les industries d’aujourd’hui doivent être capables de s’adapter. La robotique collaborative est justement une solution qui apporte de la flexibilité aux processus de production. La flexibilité est cette capacité d’adaptation du robot à une nouvelle situation pour répondre à une modification de son environnement: changements sur les lignes de production, modification du système productif, changement des produits.
Les robots collaboratifs s’affranchissent des barrières de protection traditionnelles puisqu’ils peuvent fonctionner dans des espaces restreints, ouverts, aux côtés des opérateurs de manière sécurisée. En plus, de leur facilité de programmation, la possibilité de les déplacer rapidement d’un poste à un autre sont autant de critères qui favorisent la flexibilité en entreprise.
Lecture conseillée : Vers une robotique plus agile et plus flexible
Industrie du futur / Industrie 4.0 / Usine du futur
Vous avez peut-être déjà entendu les expressions suivantes « Industrie 4.0« , « Usine du futur” , « Smart manufacturing » ou « Industrie du futur » ? Ces termes sont employés pour désigner l’évolution des méthodes de production dans l’industrie.
Les avancées technologiques modifient notre monde en profondeur : des consommateurs de plus en plus exigeants et de mieux en mieux informés, qui utilisent de nouveaux modes de consommation, sur de nouveaux marchés. L’arrivée des nouvelles technologies – cloud, robots collaboratifs, Big Data, internet industriel, production additive, etc – tous basés sur la data, peuvent à présent permettre aux industriels de répondre de manière efficace, flexible et agile, à ces nouvelles attentes.
Un îlot robotisé permet de concentrer dans un même espace plusieurs opérations. Ces opérations sont réalisées par un ou plusieurs robots qui travaillent en concordance. Les îlots robotisés servent à augmenter le rythme et la qualité de production en déchargeant les opérateurs des tâches dangereuses, répétitives et pénibles.
Grâce à sa communication Modbus-TCP /Modbus-RTU /EtherNet/IP / PROFINET IP , les cobots Doosan Robotics peuvent être intégrés facilement dans un îlot robotisé pour communiquer avec les autres machines.
Pour pouvoir interagir avec le milieu industriel, un robot doit être connecté aux installations existantes de l’entreprise : machines tierces, système de vision, réseaux, lignes de production. L’intégration permet de connecter le robot au système de production de l’entreprise, de réaliser la programmation, l’implantation physique du bras robotique ainsi que de déterminer et mettre en œuvre tous les systèmes utiles au robot pour remplir sa fonction.
Les intégrateurs assurent l’intégration de robots au sein de systèmes automatisés de production. Leur rôle s’étend de l’étude de cellules robotisées à la programmation du robot. L’intégrateur a un rôle de prescripteur dans le choix de la marque du robot.
HumaRobotics s’entoure d’un réseau de partenaires intégrateurs sur la France entière pour vous accompagner dans votre projet d’automatisation.
Il en existe plusieurs : C, C++, Java, python
Le lean manufacturing, parfois traduit par « production au plus juste », désigne une organisation industrielle de la production permettant de produire mieux plus rapidement et à moindre coût. La cobotique peut faire partie intégrante d’une stratégie de Lean Manufacturing.
Un poste de travail collaboratif est une application ou une tâche sur laquelle on retrouve une interaction Homme-Robot. L’espace de travail est partagé entre l’opérateur et le robot. Cette nouvelle vision de l’industrie prône une équipe Homme-robot plus performante qu’une équipe de robots seuls.
PL (Performance Level) est la méthode la plus commune pour définir un niveau de risque
Préhenseur, gripper, effecteur
Un préhenseur, effecteur ou gripper, est un dispositif mécanique servant à la saisie et la manipulation d’objets. Le préhenseur est la terminaison du robot. Par exemple, les préhenseurs de l’Homme sont les mains. Pour un robot, on peut généralement changer ses préhenseurs en fonction de la tâche à effectuer ou du produit à manipuler. Les plus communs sont la pince électrique et la ventouse pneumatique.
A chaque application, le bon système de préhension ! Le choix de l’outil est déterminant dans la réussite d’un projet. HumaRobotics a testé pour vous plusieurs préhenseurs – électriques et pneumatiques – des plus grandes marques du marché. Découvrez notre sélection de préhenseurs pour robots, les avis de nos experts techniques et nos préconisations d’applications.
Process industriel est un process est l’ensemble des étapes ou transformations nécessaires à la fabrication d’un produit.
La programmation est la principale caractéristique qui différencie un robot d’un automate. Programmer un robot consiste à lui indiquer les mouvements qu’il doit réaliser. Pour cela, il faut utiliser un langage spécifique à chaque constructeur de robot. Il existe différents moyens de programmation :
- Programmation hors ligne : La programmation hors ligne se fait via un PC. Elle est utilisée principalement en phase d’avant projet pour validation de l’implantation.
- Programmation manuelle : La programmation se fait directement avec le robot via une tablette de programmation ou par apprentissage.
Programmation par apprentissage / programmation par démonstration
La “programmation par apprentissage” aussi appelée “programmation par démonstration”, est une fonctionnalité que l’on retrouve sur certains robots collaboratifs. Elle consiste à montrer directement au robot la tâche qu’il doit reproduire en le manipulant et en lui montrant les gestes qu’il doit faire.
La répétabilité d’un robot est sa capacité à obtenir le même résultat lors de la mesure du positionnement répété du robot sur un point. Par exemple, le robot A0912 Doosan Robotics a une répétabilité inférieure à 0,05 mm. Cela signifie que le robot est capable de revenir au même endroit à moins de 0,05 mm en moyenne sur une série d’actions identiques.
Le mot “Robot” vient du Tchèque et signifie “esclave”. Il a été utilisé pour la première fois par l’écrivain Karel Capek dans sa pièce RUR (Rossum’s Universal Robots). Le terme robotique a lui été introduit par l’écrivain Isaac Asimov, le fameux auteur des trois lois de la robotique.
- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
- Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi.
- Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
Le robot est un système mécanique poly-articulé mû par des actionneurs et commandé par un calculateur qui est destiné à effectuer une grande variété de tâches.
Il existe différents types de robots :
- Robots mobiles : Robots capables de se déplacer dans un environnement extérieur ou intérieur.
- Robots collaboratifs : Hommes et robots travaillent ensemble, les robots permettant de diminuer la pénibilité des manipulations manuelles, des efforts ou des mouvements réalisés par l’opérateur (exemple : les robots Doosan Robotics).
- Robots domestiques : Robots utilisés pour des tâches ménagères (exemple : les robots aspirateurs)
- Humanoïdes : Le terme humanoïde signifie « ressemblant à l’humain ». Il évoque la bipédie, la présence de deux bras et d’une tête.
- Robot industriel : Le robot industriel est officiellement défini comme un contrôle automatique, reprogrammable, polyvalent, manipulateur programmable dans trois ou plusieurs axes.
- Robot éducatif : Robots pensés pour l’apprentissage de la programmation.
Les robots distribués par HumaRobotics sont les robots collaboratifs de la marque coréenne Doosan Robotics. Dédiés à l’industrie, il s’agit de 10 modèles de robots avec des charges utiles et des portées différentes pour automatiser un large panel d’applications : pick & place, palettisation, chargement de machines, packaging, opérations sur machines, mise en cartons, usinage, etc.
Un robot collaboratif est un robot conçu pour travailler en collaboration avec les opérateurs sur un même espace de travail sans qu’il n’y ait de barrières de protection. Aussi appelé « cobot », le robot collaboratif intègre des fonctions de sécurité qui lui permettent de supprimer les enceintes grillagées selon le type d’applications.
Le robot collaboratif peut donc effectuer des tâches de manière collaborative, puisqu’il est conçu pour s’intégrer sur des chaînes de production où travaillent des opérateurs, permettant alors d’assister ces derniers en effectuant les tâches les plus répétitives ou les tâches générant le plus de TMS (troubles musculo-squelettiques).
En savoir plus sur les robots collaboratifs Doosan Robotics.
SIL (Safety Integrity Level) est une solution alternative pour définir un niveau de sécurité
Intelligence artificielle ou IA
Désigne l’ensemble des théories et des moyens techniques qui permettent de créer des machines capables de simuler l’intelligence humaine et ce qu’elle comprend d’un point de vue cognitif : le raisonnement, la prise de décision, l’apprentissage et bien d’autres fonctions mentales. La croissance récente de ce domaine s’appuie sur le développement de technologies informatiques de plus en plus puissantes et de techniques algorithmiques de plus en plus fines. L’intelligence artificielle est ainsi au cœur des avancées récentes de la robotique.
Le machine learning, ou apprentissage automatique, désigne des méthodes qui permettent à une machine d’apprendre de nouvelles fonctions ou comportements. Autrement dit, ces méthodes d’apprentissage permettent à une machine d’évoluer sans pour autant que ses algorithmes de base soient modifiés. Par exemple, ce type de méthode peut permettre à un robot qui sait bouger ses membres d’apprendre à marcher alors qu’il ne parvenait pas à coordonner ses mouvements.
La tablette de programmation, appelée aussi « teach pendant » est un panneau de commande déporté. Le Teach pendant est utilisé pour la création de programmes. C’est l’interface entre l’homme et le bras robotique.
Troubles musculo-squelettiques (TMS)
Selon la définition du CHU de Bordeaux, les troubles musculo-squelettiques (TMS) regroupent “un ensemble d’affections de l’appareil locomoteur – muscles, tendons, nerfs, articulations – se traduisant par des douleurs et une gêne fonctionnelle”. Sur les lignes de production, la manipulation de charges lourdes, les postures prolongées, les vibrations, l’exposition prolongée au froid, les gestes répétitifs sont des facteurs évidents de risque de TMS chez les opérateurs.
C’est dans ce cadre là, que l’intégration des cobots ou robots collaboratifs dans les process de production prend tout son sens. En effet, les cobots sont pensés pour assister les opérateurs dans les tâches dangereuses, pénibles et répétitives pour limiter les risques de TMS dans les emplois manufacturiers, tout en contribuant au bon développement de l’industrie.